Le chiffre d’affaires que présente le marché du cosmétique naturel au niveau international est seulement colossal. En effet, avec une croissance aux alentours de 7 %, cette niche en plein essor connait désormais une explosion de plus de 7 milliards d’euros en France. Cette année, un développement du marché de 10 % est envisageable selon les études menées par l’Institut Kline. Zoom sur les actuels cosmétiques bio.
Les caractéristiques des cosmétiques naturels d’aujourd’hui
Face à une clientèle de plus en plus exigeante, les marques proposent davantage des produits certifiés « naturels ». Les cosmétiques sans parabène, sans phénoxyéthanol, sans phtalates et bien d’autres composants chimiques envahissent le marché. C’est tout à fait logique vu les incessantes sensibilisations concernant les effets néfastes de ces derniers. Nombreux composants naturels ont fait surface pour ne citer que les eaux florales, les huiles végétales, les glucolipides et le beurre de Karité.
Il est à noter que les cosmétiques d’antan sont composés de diverses poudres telles que celle de vif-argent, de céruse, de plomb, de marbre, de sels de tartre, etc. C’est à la fin du 18ème siècle que les scientifiques ont pu démontrer la dangerosité de ces dernières sur notre peau.
Produits bio, une affaire de tout type de consommateurs
Le souci d’opter pour des cosmétiques bio ne concerne plus uniquement les consommateurs aisés ou plutôt restreints. Seulement en France, presque 72 % des femmes qui se maquillent exigent des produits naturels au quotidien. Comparé aux produits de jardinage, d’entretien ménager et tant d’autres, on peut dire même que ces derniers occupent une plus importante proportion de leur budget.
En termes de production, l’Allemagne devance légèrement la France avec ses célèbres marques comme Lavera, Primavera Santé, Weleda, etc. Ce sont toutes des enseignes connues dans le monde du cosmétique naturel grâce à la qualité de leurs offres et leur notoriété. En 2018, la croissance du marché allemand de produits de beauté bio a culminé à 10 %. Cela est sûrement dû au fait que les Allemands ont démarré dans cette perspective bien avant les sociétés françaises. De plus, les consommateurs allemands se sont montrés sensibles sur ce sujet depuis des années.